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Description courte
La Commission européenne propose de modifier plusieurs textes clés, notamment ceux encadrant l’intelligence artificielle et les données personnelles. Si le patronat salue des changements censés faciliter l’innovation, des associations de défense de la vie privée dénoncent de leur côté un affaiblissement des règles qui protègent les citoyens.
Extraits choisis
Surtout, la proposition veut autoriser les concepteurs d’IA à utiliser plus largement des données personnelles d’internautes pour entraîner leurs programmes, sans avoir à demander de consentement spécifique aux individus concernés, sur la base légale de l’« intérêt légitime » et dans le respect des autres textes relatifs aux données.
Autre point important : le « Digital Omnibus » propose de modifier la définition des données personnelles pour en exclure les données « pseudonymisées », c’est-à-dire qui ont été modifiées pour « remplacer les données directement identifiantes (nom, prénoms…) par des données indirectement identifiantes (alias, numéro séquentiel…) »,
Pour lutter contre la « fatigue des cookies », la Commission propose également de modifier les règles entourant ces trackers qui pistent vos actions sur internet. Les utilisateurs n’auraient plus à accepter ou refuser le dépôt de cookies à l’ouverture de chaque site web, mais pourraient définir leur préférence générale directement sur leur navigateur et leur système d’exploitation.
Auteur⋅es
Luc Chagnon
Date de publication
2025-02-11
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