Salut,
Je viens de tomber sur lacharte des réseau sociaux du RAP, je trouve que c’est pas mal.
Pour moi ça cadre à peu prés ce que j’avais en tête sur notre usage.
C’est comme si un végan devenait flexitarien pour faire du prosélytisme.
Est-ce que porter des intérêts que l’on ne retrouve justement pas dans
son canal principal d’informations n’aiderait pas d’avantage à envisager
un monde foisonnent hors de celui-ci ?
Se créer une présence officielle, active et fonctionnelle sur ces
réseaux n’est-il pas l’aveu d’un échec ?
Qu’on se fasse des compte anonymes pour faire du voyeurisme, c’est bien.
Mais venir avec des comptes officiels ? Rentrer dans le jeux concours de
like, du titres putes à clics, subir la modération de ces réseaux.
Mouais, non…
Est-ce que rentrer dans un supermarché est un aveux de l’échec de l’anticapitalisme ? Est-ce que pour lutter contre la société de consommation efficacement, il ne faut mieux pas aller habiter tout nu dans la forêt ?
Lorsqu’on lutte contre des systèmes aussi hégémonique que ceux-ci (la publicité, les GAFAMs, la société de consommation, le capitalisme, …) la question est tout de même un poil plus complexe que « boycotter ou ne pas boycotter ». Faudrait-il faire aussi faire du boycott récursif en s’interdisant de mentionner des sites qui collaborent avec l’ennemi en incluant des trackers facebook, ou en étant hébergé sur AWS ? Est-ce qu’il faut interdir aux membres de l’asso ou aux sympathisant d’utiliser leur compte gmail pour recevoir les nouvelles?
Il y a aussi un gradient entre « être sur Facebook » et « cautionner Facebook, participer à son bullshit et encourager les gens à l’utiliser ».
c.f. la charte à la fin de l’article de RAP…
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Pourquoi pas si ça peut permettre de toucher et rencontre des gens.
Après effectivement :
- ne pas mettre de contenu exclusif (qui obligerait à passer par un GAFAM pour avoir accès à une info). A la limite pourquoi ne pas mettre de contenu mais uniquement des liens vers des infos hébergés ailleurs ?
- sur les flyers ne jamais mettre les liens vers les GAFAM mais vers les hébergements alternatifs