Nicolas D’Ascenzio nommé pour préparer l’autonomie du Shadok
La Ville de Strasbourg a nommé un nouveau directeur pour le Shadok, sa structure dédiée aux arts et aux enjeux numériques. Nicolas D’Ascenzio a dirigé une structure similaire à Metz, Bliiida laquelle a pris son autonomie. Il doit préparer le Shadok à sortir à son tour de la régie municipale.
Pour rappel, le Shadok a amorcé une dynamique d’externalisation, pour sortir de la régie directe par la Ville. L’idée, c’est qu’un « consortium » d’assos et de petites entreprises du numérique « éthique » prennent le relai. Pour le moment, ça avance plutôt dans un sens correct, en tous cas on continue à participer aux réunions psq c’est assez proche de nos valeurs et de nos pratiques.
Le projet (et le marché public) est structuré en 3 parties, « lots » :
numérique de la vie quotidienne
numérique créatif
formation pro (principalement à destination du travail social, idk why)
Et pour chacun de ces lots, il va falloir répondre à un marché public. Soit via une structure mandataire qui sous-traiterait ensuite le boulot à d’autres, soit via un consortium, c-à-d un ensemble de structures qui seraient co-responsables de la bonne tenue du bail.
Pour l’instant, on est surtout sur les 2 premiers, mais on pourrait aussi rejoindre le 3ème. À priori, Hackstub a pas l’intention de répondre en tant que mandataire ni coresponsable psq ça demande pas mal d’administration, au-delà de nos moyens et de nos envies actuelles… Et puis aussi psq ça permettra de ne pas engager l’asso en tant que telle si c’est juste pour faire des prestations à titre individuel.
Est-ce que tu as le lien du marché public et des documents officiels. Il est question d’un cahier des charges que je n’ai pas trouvé.
C’est à cause de la dynamique autour du réseau d’inclusion numérique impulsé par la ville. Les travailleureuses sociaux ont besoin de pouvoir aider sur le plan numérique leurs publics qui sont parfois dans 'lincapacité (pour des raisons variées) de faire des démarches numériques.
Personnellement, je suis un peu en réserve sur la notion de numérique responsable poussé par le think tank INR issu de green IT. L’absence de promotion du libre pour ses avantages et des questions de libertés me laisse songeur vis à vis de ce concept de « numérique responsable ».
Oui je pense que ça nous intéresse, même si comme vous on est pas sûr d’être assez solide (en bénévolat pure) pour être coresponsable ou mandataire.
Le marché correspond à l’animation du lieu, pas à son administration en tant que telle. En tous cas pour l’instant… Tout est accessible ici.
Totalement, c’était inévitable qu’il y aie des limites au caractère « responsable » ou « éthique », et même pour aller plus loin, j’estime que nous-même ne sommes pas irréprochables non plus dans nos pratiques (cf. critiques de l’alternumérisme hein). Ceci dit je les ai prévenu’e’s qu’on allait être les relou’e’s de service quant au logiciel libre mais que par contre on serait aussi là pour proposer des alternatives. Je n’étais pas la seule et tout le monde semblait OK pour en profiter pour apprendre ! D’ailleurs, je n’ai même pas eu à mettre quoi que ce soit à dispo pour l’instant car Jérôme de la Cybergrange s’en est chargé lui-même en mettant son instance OnlyOffice à dispo
C’est ça… Jpense encore une fois qu’être prestataires peut aussi avoir l’avantage de ne pas non plus nous engager trop tant qu’on a pas éprouvé la cohérence politique et notre certitude de vouloir nous engager dans le consortium, tout en permettant de garder une présence et même de se rémunérer pour le boulot.