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« TrackingFiles » : comment la vie privée de militaires, de diplomates et du personnel politique français est exposée par les données de géolocalisation

[…] un data broker propose un échantillon commercial gratuit, promettant plus d’un milliard de points GPS au mètre et à la minute près, à travers tout le pays. Pour avoir les données complètes et actualisées, il ne faut débourser que quelques milliers d’euros chaque mois.

De fait, à partir de ces données censées être anonymes et d’informations disponibles en ligne, franceinfo a été en mesure de lever le voile sur la vie privée de Français fréquentant des sites hautement sécurisés. Il a été possible d’identifier les bâtiments où ils travaillent, leur domicile, ceux de leurs proches, les trajets habituels, les commerces ou restaurants de prédilection, les escapades le week-end…

Vidéosurveillance : un lobby au cœur de la République

Le rapport tant attendu sur l’évaluation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) pendant les JO de Paris a rendu en janvier ses premières conclusions. Malgré des performances de détection médiocres (Le Monde, 15 janvier 2025), les utilisateurs d’IA de surveillance (la RATP, la SNCF, la préfecture de police de Paris ou encore la ville de Cannes) ont émis un avis favorable à la pérennisation de ces dispositifs.

« Toutes les cinq minutes, ils prédiront qui sera le prochain terroriste » : Israël développe son propre ChatGPT pour espionner et trier les Palestiniens

L’unité en question, nommée 8 200, se baserait sur les informations collectées depuis des années par les services de renseignement israéliens sur la vie quotidienne des Palestiniens – là où ChatGPT puise, par exemple, dans les informations disponibles publiquement sur Internet.

Les agents n’auraient ainsi qu’à « poser des questions et obtenir des réponses » de l’IA générative. Cette dernière « serait capable de vous dire si deux personnes se sont déjà rencontrées ou de déterminer instantanément si une personne a déjà commis un acte particulier », résument Local call, +972 magazine et le Guardian.

Espionnage de François Ruffin, homme de main de Bernard Arnault et Nicolas Sarkozy… Bernard Squarcini condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis

Accusé d’avoir profité de ses réseaux pour obtenir informations confidentielles et privilèges au bénéfice notamment du PDG de LVMH, Bernard Arnault, l’ex-patron du renseignement intérieur, le « FBI à la française », a été condamné, vendredi 7 mars, à quatre ans de prison dont deux avec sursis.

[…] jugé pour onze infractions : compromission du secret-défense, recel de collecte frauduleuse de données personnelles, trafic d’influence passif, détournement de fonds publics, atteinte au secret des correspondances, abus de confiance, faux en écriture publique, complicité de violation du secret professionnel et recel, complicité de l’exercice illégal de la profession d’agent de recherche privé.

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Connaissez vous Publicis ? Pourtant c’est une entreprise multinationale française. :slight_smile:

Publicis va acquérir Lotame, la plus grande plateforme indépendante de gestion de données au monde

Présent dans 109 pays […]. Sa solution d’identification […] s’appuyant sur plus de 100 sources de données et plus de 1,6 milliard d’identifiants. Au total, plus de 4000 grandes marques et éditeurs à travers le monde utilisent Lotame pour optimiser leurs campagnes à grande échelle avec précision.

L’alliance des actifs data et ID de Lotame combinée aux 2,3 milliards de profils globaux de Publicis Groupe offrira aux clients la possibilité d’adresser 91 % des internautes adultes […]

L’expertise d’Epsilon et de Lotame portera le nombre de profils du groupe à presque 4 milliards, touchant ainsi plus de 90% de consommateurs dans le monde.

CoreAI la nouvelle plateforme insights du Groupe Publicis rivale des GAFAM.

Après le rachat de Sapient et Epsilon Publicis place l’IA au cœur de son organisation en plateforme afin de regrouper l’ensemble de ses données propres sous une seule entité : CoreAI. La nouvelle vision du groupe publicitaire est très technologique. Publicis précise que CoreIA s’appuiera sur l’expertise IA de Publicis Sapient, allant de la conception de puces pour Nvidia utilisées dans l’entraînement de modèles d’IA tels que Chat GPT, au développement de parcours consommateurs basés sur l’IA dans de nombreux secteurs d’activité, pour construire CoreAI.

CoreAI sera donc une vraie plateforme digitale rassemblant toutes les données propriétaires de Publicis : 2,3 milliards de profils dans le monde

Data Broker Brags About Having Highly Detailed Personal Information on Nearly All Internet Users

La vidéo, qui concerne un logiciel, CoreAI, montre dans quelle mesure l’entreprise peut analyser et prédire les habitudes et le comportement des consommateurs individuels.

Pour démontrer cela, Sadoun présente une hypothétique jeune femme qui représente l’utilisateur typique du web sur lequel Publicis a maintenant des données. À un niveau de base, nous savons qui elle est, ce qu’elle regarde, ce qu’elle lit et avec qui elle vit, dit Sadoun. Grace à l’identité connectée, nous savons également qui elle suit sur les médias sociaux, ce qu’elle achète en ligne et hors ligne, où elle achète, quand elle achète, et plus important, pourquoi elle achète.

Nous savons que Lola a deux enfants et que ses enfants boivent beaucoup de jus de fruits premium. Nous pouvons voir que le prix a augmenté régulièrement dans les rayons de son détaillant local. Nous pouvons également constater que les revenus de Lola n’ont pas suivi le rythme de l’inflation. Avec CoreAI, nous pouvons prédire que Lola a une forte propension à échanger vers le bas à la marque privée, dit Sadoun, ce qui signifie que l’algorithme appréhende si Lola est susceptible de commencer à acheter une marque de jus moins cher. Si le logiciel décide que c’est le cas, l’algo CoreAI peut automatiquement commencer à montrer des annonces Lola pour ces marques de jus à prix réduit, Sadoun dit.

A peu pres traduit avec LibreTranslate.

La video : https://youtu.be/YCsE0VbH3vI?si=huqJz8capJ5AeqUO&t=321

Etudiants en situation de précarité ? Vendez-nous vos données. De la biométrie et des cabinets vautours qui tournent autour.

Ces populations sont ciblées parce qu’elles sont aussi les plus surveillées, et elles sont les plus surveillées parce qu’elles sont toujours considérées a priori comme les plus suspectes dans une alarmante et galopante course à l’automatisation des inégalités. Par parenthèse, si l’on avait mis, depuis des décennies, autant de détermination à traquer l’évasion fiscale et la délinquance en col blanc que l’on en met pour traquer des chômeurs et les allocataires de la CAF, on aurait depuis longtemps comblé le trou de la sécu, la dette publique et la vacuité complice et coupable des politiques libérales.

Ce sont donc cette fois-ci des étudiantes et des étudiants en situation de précarité que le cabinet Louis Reynaud cible pour une poignée d’euros contre des données biométriques dont ils ne mesurent pas tous les enjeux et toute l’importance.

Le Royaume-Uni développe un programme de prédiction des meurtres

StateWatch explique que l’accord de partage des données entre le ministère de la Justice britannique et la police locale de Greater Manchester « indique que des données concernant entre 100 000 et 500 000 personnes ont été partagées par les forces de police pour développer l’outil ».

L’association ajoute que les données de cette police locale utilisées « comprennent des informations sur des centaines de milliers de suspects, de victimes, de témoins, de personnes disparues et de personnes pour lesquelles il existe des préoccupations en matière de protection ». Celles-ci incluraient des « marqueurs de santé […] censés avoir un pouvoir prédictif important » et notamment « des données sur la santé mentale, la toxicomanie, l’automutilation, le suicide, la vulnérabilité et le handicap », selon StateWatch.

Interrogées par le Guardian, les autorités responsables nient fermement et insistent sur le fait que seules les données de personnes ayant fait l’objet d’au moins une condamnation pénale ont été utilisées.

Ce « manifestant étudiant » n’existe pas. C’est un robot policier infiltré et piloté par l’IA.

Les services de police américains proches de la frontière entre les États-Unis et le Mexique paient des centaines de milliers de dollars pour une technologie non éprouvée et secrète qui utilise des personnages en ligne générés par l’IA et conçus pour interagir avec et collecter des renseignements sur les « manifestants universitaires », les militants politiques « radicalisés » et les trafiquants présumés de drogue et d’êtres humains, selon des documents internes, des contrats et des communications que 404 Media a obtenus via des demandes d’accès aux archives publiques.