« Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un patch logiciel, d’un bricolage juridique, ni même d’un peu d’éthique. Ce qu’il nous faut d’abord et avant tout, c’est arrêter la machine ».
L’essai s’en prend également aux acteurs de l’inclusion numérique dénoncés comme les tenants d’un plan d’intégration massif au monde connecté, consistant à préparer tout le monde à une vie numérique, notamment ceux qui y sont le plus éloignés, par de la formation et de l’accompagnement, afin qu’il n’y ait plus aucune entrave à son déploiement.
Le monde numérique est traversé « de phases d’hystérisation collective autour de technologies (la blockchain, l’informatique quantique, le web sémantique, le courant porteur en ligne, etc.) sorte de conjonctions entre bulles spéculatives et explosions de foi techniciennes »
Les plateformes alternatives cohabitent avec des plateformes toujours plus hégémoniques.
Défendre les bons usages du numérique revient à défendre les bons usages d’une drogue dont on omettrait les potentialités délétères pour se concentrer sur le côté agréable et enrichissant du trip.
Je viens de lire un article présentant un livre faisant une critique de l’alternumérisme.
http://www.internetactu.net/2020/02/13/de-lalternumerisme-dautres-numeriques-sont-ils-possibles
Je pense que c’est une réflexion qui traverse beaucoup de gens chez ARN. Du coup je viens de pré-commander ce livre car je pense que c’est un bon support de discussion. Je vous propose d’en faire un arpentage dans les semaines à venir afin d’en faire une lecture collective. Je lancer un framadate tout bientôt pour qu’on cale une date.
Z’en pensez quoi ?
