Suite à la sortie des données de géolocalisation de Gravy Analytics un article qui analyse d’où ces données viennent : Candy Crush, Tinder, MyFitnessPal: See the Thousands of Apps Hijacked to Spy on Your Location pour résumer : il suffit que l’entreprise se fasse passer pour un annonceur publicitaire pour participer au RTB ( Real-Time Bidding cf le docu Internet : le piège du clic). Elle en profite alors pour récupérer les infos de l’utilisateur dont son IP. Les applications dont les infos des utilisateurs ont été récupéré de cette façon ont été listé. Il y a de tout les jeux, les applications de rencontre, les applications religieuses, les applications de « santé »…
En Libye, un espionnage massif de fabrication française
La société Amesys n’ignorait pas que son « outil d’interception numérique », vendu aux services de renseignements libyens, pouvait servir à traquer des opposants au régime, selon un rapport d’experts que l’Humanité a pu consulter.
Au tribunal de Paris, le procès du financement libyen de la campagne électorale de 2007 de Nicolas Sarkozy devrait très bientôt aborder un dossier particulièrement sordide : l’affaire Amesys. Cette société, née en 2007 de la fusion des entreprises i2e et Artware, a fourni au dictateur Mouammar Kadhafi un outil d’espionnage de masse, le logiciel Eagle, au terme d’un contrat de 15,5 millions d’euros signé avec le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Senoussi – formation d’ingénieurs locaux et suivi à distance des bugs compris. Déployé en Libye à partir de 2007, ce système permettait, au moyen d’une sonde, d’intercepter l’ensemble des communications entrantes et sortantes du pays. Objectif, dans ce pays où la pratique de la torture était quotidienne : la traque des opposants au régime.
Mark Zuckerberg prône plus d’« énergie masculine » dans le monde de l’entreprise
Mark Zuckerberg poursuit son virage à 180°. Après avoir annoncé la fin des services de fact-checking sur les plateformes de sa société Meta (Facebook, Instagram, Whats App), Mark Zuckerberg a regretté ce vendredi l’émergence d’entreprises « culturellement neutres » qui s’éloignent de « l’énergie masculine ». « Toutes ces formes d’énergies sont bonnes, mais le fait d’avoir une culture qui célèbre un peu plus l’agressivité a ses propres mérites », a affirmé le patron de Meta. D’après lui, il se serait rendu compte des bienfaits de cette « énergie masculine » en pratiquant les arts martiaux, ce qu’il qualifie de « bonne expérience ».