Ayez confiance

Reconnaissance faciale : la police désactive le logiciel Briefcam après l’enquête de Disclose

Un rapport du ministère de l’intérieur publié en catimini, lundi 28 octobre, confirme les révélations de Disclose sur l’utilisation illégale par la police et la gendarmerie du logiciel Briefcam, entre 2015 et 2023.

Aujourd’hui, celle-ci est uniquement autorisée, a posteriori, pour des enquêtes judiciaires en s’appuyant sur les photos contenues dans le TAJ, le fichier de traitement des antécédents judiciaires. Insuffisant pour les rapporteurs, qui souhaitent « alléger le cadre réglementaire strict, facteur de lenteur ». Leurs suggestions ? Généraliser le recours à la reconnaissance faciale « au-delà de la seule exploitation du TAJ ». Les rapporteurs proposent aussi de créer un nouveau régime « d’expérimentation » des outils de surveillance basés sur l’intelligence artificielle : les logiciels et fichiers comportant des « données sensibles […] pourraient être autorisés, aux fins et pour le temps de l’expérimentation, par arrêté ministériel », sans même passer par le Parlement.

1 « J'aime »